Vues de l'est va à la rencontre d'enfants d'un quartier de Montréal devenu synonyme de pauvreté, de violence, de décrochage scolaire. le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Le film donne la parole à des enfants dont on dit qu'ils ont peu de chances d'échapper à leur condition, des enfants qui traversent ces années capitales où l'on se construit une image de soi et où l'on se projette dans l'avenir.
Les enfants de Vues de l'est sont filmés là où ils vivent, on s'attache à leur quartier, leurs familles, leurs craintes. Ils se font eux-mêmes reporters et captent sur pellicule des personnes, des objets, des lieux significatifs pour eux: la photo d'un père qu'on n'a jamais connu, l'endroit où l'on aime à réfléchir, un itinérant qui a le coeur en lambeaux.
Ces enfants de Vues de l'est nous disent l'amour et l'amitié, nous parlent de la pauvreté, de la drogue, de la prostitution. il sont jeunes, entre huit et douze ans, mais en savent déjà beaucoup, trop peut-être, sur les accidents de parcours de la vie.
Au-delà de la peur et du doute, le film se fait le témoin de la lumière qui habite les enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve, de la force et de la beauté de ces vies qui ressemblent à toutes les autres. Des vies pleines de rêves de lendemains qui chantent.
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